Une main posée sur le ventre, un sourire mêlé d’impatience, les gestes tendres, les silences qui veulent tout dire. Ce moment-là, suspendu entre deux mondes — celui d’avant, et celui qui arrive — mérite d’être gardé précieusement.

Un jour, vous pourrez lui montrer : « tu étais là, juste là, tout contre moi ». Et dans ces images, il y aura déjà un peu de votre lien, avant même la première rencontre.

Les petits bras qui s’accrochent à votre cou, les grimaces au milieu des fous rires, les courses dans l’herbe, les bisous qui claquent un peu trop fort. Ça va vite, tellement vite. Et pourtant, ce sont ces instants-là qu’on voudrait pouvoir garder pour toujours.

Alors j’attrape ce qui passe : les regards, les gestes tendres, la pagaille joyeuse… Des morceaux de votre histoire, à transmettre plus tard, quand les enfants auront grandi et que ces moments seront devenus des souvenirs.

Les premiers regards, les gestes maladroits, les yeux fatigués mais remplis d’amour. Ce petit corps encore tout neuf, blotti contre vous, et le monde entier qui semble s’être arrêté là, dans cette pièce, juste pour lui.

Je garde la trace de ces tout premiers jours — fragiles, flous, bouleversants — pour que plus tard, vous puissiez lui dire : « c’était toi, au début de nous ».

Un moment rien qu’à soi, pour respirer, se recentrer, se regarder vraiment. Il y a les gestes familiers, les regards timides ou assurés, le corps qui change, l’âme qui évolue.

Je capture ce que vous êtes là, maintenant — sans masque, sans rôle à jouer. Pour que vous puissiez vous souvenir de cette version de vous, et de la force douce qu’elle dégageait, même sans s’en rendre compte.

Les éclats de rire, les regards complices, les bras qui s’enlacent un peu trop fort, les blagues qu’on se rappellera encore dans dix ans… Ce jour-là, ce n’est pas juste une fête, c’est une promesse entre amies, une parenthèse où tout est plus fort.

Je capture cette énergie, cette tendresse déguisée en rires, pour qu’il vous en reste plus que des souvenirs flous. Parce qu’avant le grand jour, il y a aussi votre histoire, celle qu’on vit entre filles et qu’on n’oubliera jamais.

Les mains qui se cherchent sans y penser, les regards qui en disent long, les éclats de rire au milieu de rien, les silences qui rassurent. C’est votre façon d’aimer, simple, unique, et profondément vivante.

Je garde tout ça, sans artifices. Pour que plus tard, quand le temps aura filé, vous puissiez vous souvenir de ce que vous étiez là, ensemble, pleinement.